Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS)
Le CRICIS s’est fixé pour objectif premier de constituer un pôle d’excellence dédié aux analyses des rapports entre communication, information, culture et société. Pour ce faire, nous privilégions les perspectives critiques à la fois pour favoriser la pratique systématique de la réflexivité qui doit être au cœur de toute démarche de recherche et pour mettre en évidence tant les inégalités sociales face aux processus et phénomènes communicationnels que les rapports de pouvoir et les potentialités en matière de changements sociaux. Nous nous distinguons en accordant une place centrale à la fois aux recherches macro et micro, à l’importance des contextes structurants, tout en étant attentifs aux innovations d’ordre individuel et collectif, et au temps présent, tout en situant nos problématiques dans le long terme.
Centre de recherche sur la communication et la santé (ComSanté)
ComSanté poursuit une double mission de recherche interdisciplinaire et de mobilisation des connaissances en matière de communication et santé (health communication), que Lise Renaud et Carmen Rico de Sotelo définissent comme « l’étude et l’utilisation de stratégies de communications interpersonnelles, organisationnelles et médiatiques visant à informer et à influencer les décisions individuelles et collectives propices à l’amélioration de la santé ». ComSanté réunit des chercheurs de plusieurs établissements d’enseignement québécois, dans une perspective résolument interdisciplinaire. Le centre tisse également des partenariats avec différents acteurs du secteur de la santé publique et de la sphère médiatique.
Groupe de recherche sur l’information et la surveillance (GRISQ)
Le GRISQ a pour mandat d’étudier comment les technologies socionumériques, en tant que vecteurs de production, de cueillette, de circulation et de consommation d’informations, s’inscrivent dans le déploiement des formes de surveillance au quotidien. À ce titre, le groupe mène une étude plus approfondie sur la géolocalisation, le phénomène du Big Data et l’application des rapports et des modalités propres aux jeux vidéo à d’autres contextes communicationnels (ludification) comme stratégie de collecte de données.
Labfluens – Laboratoire sur l’influence et la communication
Le Labfluens propose d’interroger les pratiques communicationnelles qui permettent à l’influence de s’exercer dans un contexte donné et d’ainsi générer des effets ou des affects tangibles, d’être un objet quantifiable, manipulable, qui génère l’adhésion (ou l’acceptation), l’engagement ou encore la mobilisation. Plus particulièrement, il vise à développer des recherches collectives, des productions (rapports, analyses) et des événements se concentrant sur les actions organisationnelles génératrices d’influence : relations publiques, gestion de communautés en ligne, mobilisation d’influenceuses et d’influenceurs numériques, astroturfing, lobbying, mécénat, publicité, agnotologie ou relations de presse.
Laboratoire de recherche sur la culture de grande consommation et la culture médiatique au Québec
Le Laboratoire de recherche sur la culture de grande consommation et la culture médiatique au Québec concilie les besoins de la recherche en histoire culturelle et les possibilités offertes par la technologie dans le contexte des humanités numériques, et ce, afin de montrer comment et dans quelle mesure la culture de grande consommation et la culture médiatique contribuent à structurer l’imaginaire collectif québécois, des années 1920 à nos jours. Prenant pour objet les romans en séries, la chanson, la littérature radiophonique, la littérature en fascicules, la télévision populaire et les best-sellers, il permettra de les saisir comme productions à la fois matérielles, culturelles, médiatiques et formelles, dans une perspective multidisciplinaire qui contribuera à en dégager les aspects systémiques. En plus de fédérer un ensemble de données dispersées, difficilement accessibles et peu maniables sous leur forme actuelle, le Laboratoire permettra de les organiser et de les interroger dans une perspective novatrice en les mettant en relation. Le Laboratoire contribuera ainsi à mettre au jour les processus d’appropriation culturelle à l’œuvre dans et par l’imaginaire médiatique québécois, de même qu’il permettra de comprendre comment, à travers cet imaginaire, se cristallisent différents états du rapport au monde qui prédominent à chaque époque.
Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO)
Le LabCMO regroupe des chercheurs et chercheuses qui s’intéressent aux usages des technologies et des médias numériques sous l’angle des mutations qu’ils suscitent dans la société. Les travaux du LabCMO mobilisent des approches interdisciplinaires, majoritairement d’orientation qualitative ou mixte, pour aborder : les médias numériques et leurs publics; les pratiques informationnelles et culturelles émergentes et les nouveaux dispositifs de médiation; la sociabilité, l’identité et l’agir politique en ligne; l’engagement citoyen en contexte numérique; les enjeux sociopolitiques du capitalisme informationnel et des mouvements alternatifs (logiciel libre, production par les pairs, science citoyenne, données ouvertes, etc.); le travail et les dynamiques de collaboration dans les environnements numériques. Fondé en 2002, le LabCMO s’étend sur deux campus principaux, soit à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Laval (Québec).